Des rues telment calmes... [ Pv: Keiko-chan ^.^ ]

Le prinptemps était revenu, l'atmosphère se faisait plus douce après ces dures journées hivernales encore ressentis il y a peu. La ville restait tout de même calme, il n'y avait jamais grand monde à cette heure-ci. En effet, la journée continuait de s'achever sous le rayon rougeatre d'un soleil couchant, un soleil qui prenait visiblement son temps pour scéder sa place à l'astre nocturne.
Les yeux posés sur ce paysage éblouissant, une jeune fille en uniforme blanc marchait à pas lents et mesurés sur le pavé de cette ville monotone. Les cheveux soigneusement attachés en deux couettes de chaque cotès de son visage pâle, elle semblait n'être faite que de cire, une poupée réglée pour marcher silencieuse au milieu d'une quelconque foule de passants. Un sac à bandoulière, noir demeurait dans ses mains, immobile, la sangle en était cassée sans que l'on sû pourquoi.
Les lèvre de cette jeune lycéenne se mire alors à bouger, en un mouvement presque imperceptible.

"...Une journée bien reposante dites moi...."

Hasaki était sereine, ses yeux firent un détour pour s'apercevoir qu'elle était au milieu d'une petite place où quelques personnes se promenaient en admirant ce magnifique soleil. Elle resta immobile cherchant du regard un endroit un minimum confortable où se poser quelques minutes avant de continuer son chemin en direction de l'acadèmie. Un instant, ses pensées furent interrompues par un agaçant aboiement à son intention. Un petit chien, qu'une dame de jeune âge promenait, sentait apparamment la différence dont elle faisait preuve avec les humains. Il semblait vouloir protéger sa maitresse, quel animal généreux. Hasaki poussa un petit rire angélique et doux en regardant la jeune passante.

" Oh veuillez m'excuser! je ne sais pas ce qu'il lui prend, il est tellement gentils d'habitude! "

Elle semblait vraiment confuse, il fallait la rassurer mais surtout... la faire partir au plus vite en compagnie de son petit serviteur. Pour cela rien de plus simple que de petite paroles aimables et polies pour clore une conversation.

" Oh... Il n'y a pas de mal, ne vous inquiètez pas!... Je ne suis pas bien rassurée avec ces animaux là alors... enfin... ne vous inquiètez surtout pas, tout va bien! bonsoir..."

" heu..oui.. bonsoirs "

Des marches froides se proposaient à son regard au moment où elle allait s'eclipser habilement. La jeune femme continua sa route un peu préoccupée par son compagnon à quattre pattes mais n'insista pas auprès de cette sinistre personnage. Elle s'installa sur ces marches, les jambes en tailleur, son sac posé en son centre. Un soupir lui échappa alors...